La satisfaction de notre maire et des élus de son groupe majoritaire doit être égale à notre tristesse : immense !
Madame la maire pourra se targuer d’avoir eu l’accord des hautes autorités (le préfet), car c’est une nouvelle fois encadré d’un cordon des représentants des forces de l’ordre disproportionné que le déboisement a eu lieu en période de vacances, sans arrêté préalable, avant même que tous les jugements soient prononcés !
C’est sans aucun doute ce que certains appellent le courage politique.
Le lobby bâtisseur de certains maires, dont la nôtre, n’a pas de limite alors que d’autres solutions pour construire existent;
C’est d’ailleurs ce qu’avait répondu le préfet du Val d’Oise, Jean-Luc Nevache, à la municipalité, en décembre 2014, lors d’une enquête publique sur ces mêmes terrains.
Les logements sociaux mis en avant servent de prétexte : le bâti ancien non utilisé mériterait d’être réhabilité. Mais non, il est plus simple de raser une partie de la forêt : une seule journée, celle du 25 octobre, aura suffi. A quoi sert la Cop 21 ratifiée par 196 pays si localement, sur le terrain, des élus locaux continuent de faire comme avant et même parfois pire en repoussant sans cesse les limites de la ville au détriment d’espaces naturels ?
Si les arbres sont à terre, nous tenons à rassurer Mme la maire et tous les acteurs de ce massacre organisé : nous sommes toujours debout. Cette façon méprisante et immorale d’agir ne peut que nous renforcer dans nos convictions. Nous continuerons notre lutte.
Écrire commentaire