A ce moment là (le premier jour) nous n'avions pas été pris au dépourvu, comme annoncé, la police nationale est arrivée en même temps que les bûcherons. Il faut rappeler que nous avions arrêté la
tentative de rasage du 16 février par la simple présentation d'un courrier du préfet qui s'opposait à des constructions à cet endroit. Cette fois-ci le même papier ne valait plus rien et ni la
police ni l'entreprise n'a jugé utile de nous présenter une autorisation. "Aucun balisage et autorisation nécessaires pour un nettoyage" nous a t on dit. Nettoyage à la tronçonneuse ? à un
endroit que la mairie souhaite raser complètement ? La suite nous a montré que nos craintes étaient fondées
Quand nous avons vu arriver le broyeur désoucheur, nous avons vite compris que la mairie allait détruire la forêt en pleine période de nidification . "A situation désespérée, réaction
désespérée". Nous avons sauté sur le tracteur pour empêcher la catastrophe. Nous avons voulus négocier avec la mairie: un broyeur manuel ou laisser les branches au sol. Me Couchot n'a même pas
souhaité nous parler. résultat : 7H de garde à vue.
La même chose sous un autre angle (d’appréciation)